A hauteur de Carochette, un cultivateur, M. VAN CAMP roule sa terre avec un attelage
d'époque. Dans le fond, apparaissent les bâtiments de la Sucrerie OLIVIER, dans la rue de Mons. Sa terre se situe le long de la Chaussée Brunehaut, là où était implantée la fosse de l'Avant-Garde où, par deux fois en 1769 et 1776, des accidents ont eu lieu. En 1769, trois blessés furent remontés. En 1776, des ouvriers furent brûlés par une explosion, sans doute due à la présence du grisou. Ils eurent le temps de se jeter la face contre terre. Les débris des paniers des hiércheurs furent projetés à l'extrémité d'une voie de 54 toises de longueur (une toise = 1.949 m).
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La moisson de l'année 1908 bat son plein. A Carochette (de g. à d.) Léonie LETOT, Lucie
LAURENT, Valentin STORET, Aline STORET. Jean-François QUINET et N... "font l'août".
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Cette carte-souvenir de Baisieux est entièrement consacrée à la "ville basse" : la place (en
descendant la rue Scouvemont), la rue Scouvemont (à partir de la place), l'ancienne Ecole
gardienne et l'Ecole des filles (située au milieu de la rue Scouvemont), la rue de l'Eglise, la maison communale et le monument aux morts. Lors du bombardement de Blanc-Misseron,
pendant la dernière guerre, de très nombreux Quiévrainois ont trouvé refuge dans l'école gardienne.
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L'entrée de la rue d'Angre et le Café de la Grand-Place situé sur le côté gauche de la maison communale.
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La chapelle de Baisieux ou Chapelle de Notre-Dame du Bon Remède se blotissait aux
pieds d'immenses châtaigniers à l'orée du Bois du Déduit, non loin du cimetière communal.
Elle a été construite en 1876, grâce à la générosité de la famille d'Aremberg, propriétaire
à cette époque, des biens de la seigneurie de Baisieux et de Quiévrain.
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La chapelle de Notre-Dame du Bon Remède a été restaurée,
embellie et aménagée en lieu de pèlerinage qui attirait surtout les malades ou les familles
des malades qui venaient s'y recueillir.
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Le Traité des limites de 1779 a placé en Belgique le château de Quiévrechain (Bracq-
Pion). terminé en 1769, ainsi qu'une partie du village de Quiévrechain (France). Des traces de doléances
à ce sujet peuvent être trouvées dans le cahier déposé par les habitants de Quiévrechain
à l'Assemblée préparatoire du Tiers-Etat qui s'est tenue au Baillage du Quesnoy le 29 mars
1789.
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Le 6 août 1944, Edouard HUGARD et Jules BRASSEUR sont en
train de charger les gerbes de blé qui seront battues à la ferme.
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La famille de M. Louis LEDUC entoure "Pa - Y" et
"Man-Zélie" tout heureux de rassembler leurs enfants et petits-enfants (1950).
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En sortant du Café Louis, en regardant vers le haut de la Grand-Rue, un groupe de garçons attend le passage d'un marchand ambulant alors que les filles se sont assemblées sur le trottoir de l'autre côté de la rue.
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A l'issue de la seconde guerre mondiale. MM. Achille MAHIEU et Marcel STORET ont
relancé les activités de la fanfare communale de Baisieux. La coutume voulait que, chaque
année, à l'occasion de la fête de sainte Cécile, la fanfare se rende à l'église Sainte-Aldegonde et
participe à la célébration de l'office. En 1978. M. Charlie VANWERVEKE dirige la fanfare au
milieu de l'église et à l'issue de leur prestation, les musiciens se retrouveront avec les Autorités
locales pour assister au banquet traditionnel dans la salle des fêtes de l'ancienne maison
communale.
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Madame GILET, institutrice à l'école Froebel de Baisieux en 1923, présente sa classe (de g.
d., en débutant par le haut) : Edmond STORET, Roger GOBERT, Gabriel FRANCOIS, Jean
HAYEZ, Robert BRASSEUR, Jules DENIS, Albert DHENIN, Roger ABRASSART — Achille
MAHIEU, Suzanne DHENIN, Rita MASCRET, Marc DUBOIS, Paula FIEVET, Mélanie STORET,
Denise LEDUC, Marcel DENIS — Fernande FRANCOIS, Diana HUGARD, Marie-Louise
LEDUC. Fernand VANCAMP, Flora QUINET. Yvonne LECERF, Marie-José LEDUC, Désirée
LAURENT, Janinne DENIS, Marie-Louise DENIS.
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La plupart des "Amis réunis" de Baisieux ont été déportés à Bruxelles en 1918. Le 4 novembre
1918, ils se présentent ainsi (de g. à d. en débutant par le haut) : Louis GLINEUR, Louis
GOBERT, Jules BRASSEUR, Désiré QUINET, Désiré HOTTOIS, Séraphin DUBOIS, Léon
BRASSEUR, Jules DUBOIS - Valéry QUINET, Emile DEPONT, Gabriel CANONNE, Pauline
LAURENT, Victor LAURENT.
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Les réjouissances au village sont l'occasion pour les groupes de s'organiser et de parcourir les
rues de la commune (de g. à d., en débutant par le haut) : Louis LECOCQ, Charles DUBOIS,
Maurice LEVEQUE, N..., Oscar POPULAIRE — François BRASSEUR, Marcel DENIS, Albert
STORET — André DEBOSSCHER, Cyrille DEBOSSCHER, Désiré HOTTOIS.
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Le 27 mai 1938, l'école communale de Baisieux, placée sous l'autorité de M. Maurice
PREUX, comprend 30 élèves (de g. à d., en débutant par le haut) : Camille LEDUC, Georges
DENIS, Fernand LADRIERE, Gaston DELEPINE, Emile LIETARD, Raymond COLAU — Achille
FONTAINE, Louis LEDUC, André DELHAYE, Désiré LIENARD, Fernand DENIS, Alphonse
HUGARD, Daniel DESSEL, Ghislain DENIS, Roger COLAU, Fernand VILAIN, Roger
POULAIN, Joseph SOBCZAK — Prosper SNOECK, Alfreda HORGNIES, Roberte DENIS,
Janinne FRANC, Denise LADRIERE, Yvette DELHAYE, Alfreda BRUYERE, Léonce RUELLE,
Yvonne SNOEK, Julie BRASSEUR, Adrienne JOSPIN, Armance QUINET.
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En 1955, la classe de M. M. PREUX rassemble (en haut, à g.) : François ANDRY, Jean-Marie
BOUCQ, Oscar MASCRET, Robert LIEVIN, Léopold VILAIN, Christian DUBRUILLE, Simon
AUDIN, Daniel DESOIL, Maurie LADRIERE ; 2ème rang, à g. : Marie-Thérèse POIZOT, Nicole
LEDUC, Gabrielle CORDIEZ, Claire DEGARDIN, Marie-Thérèse HALLEZ, Paulette
BLAMPAIN, Marie-Thérèse ROLAND, Micheline ROLAND ; 3ème rang, à g. : Marie-Paule
PLUMAT, Jacqueline BLAMPAIN, Claudette NISOL, Ghislaine DESSILLY, Josée MARY,
Eliane DENIS, Christiane DHENIN, Marie-Claire ROLAND, Paulette DEBIEVE ; 4ème rang
devant, à g. : Jean-Pierre DEBIEVE, Jean-Paul BLAMPAIN, N..., José WILLOCQ, Jacques
LOCOCHE, Marc LAMMENS, Didier MONGUE, Jean-Pierre DUBRUILLE.
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Baisieux, l'hôtel de ville
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La place de Baisieux accueille un jeu de balle pelote très apprécié de la population.
C'est en 1911 que la place prit son aspect actuel. Avant cette date, elle était
coupée en deux par le passage de la petite Honnelle. En 1911, de grands travaux
furent mis en oeuvre et la rivière fut recouverte d'un pont d'une longueur de 50 mètres.
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La création de la ligne vicinale de Quiévrain à Roisin n'a pas entravé les livraisons des commerces de détail. Un char de livraison attelé descend la Grand-Rue, devenue
rue Scouvemont. Il appartient à la firme François DESSILLY installée à Quiévrain.
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Un des aspects de la perméabilité des frontières : la planche Candier.
D'un côté de l'Hogneau, la France et de l'autre la Belgique (Petit Baisieux -
Quiévrain) où veillent deux représentants de la maréchaussée.
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Tournant le dos à la partie de la rue d'Angre qui se dirige vers la Bilaude. nous voyons sortir du chemin d'Onnezies la charrette du boulanger d'Angre qui livre le pain dans plusieurs
communes des Hauts Pays. A gauche, la maison du charron et un peu plus loin, à hauteur des
enfants, se trouvait la bascule publique où les agriculteurs vérifiaient le poids de leurs
récoltes, en particulier des betteraves.
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Avant de descendre la Grand-Rue, le tramway à vapeur s'arrétait obligatoirement à la rue
Haute (actuellement rue de Bavay), à quelques dizaines de mètres de la ferme HOYAUX,
laissant le Chemin du Cheval blanc ou de Carochette sur sa gauche.
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La rue de l'Eglise, devenue rue Joseph Descamps
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