INSTRUCTION PUBLIQUE
Les écoles
Au XVIIe siècle Quiévrain possédait une école où les enfants pauvres étaient admis gratuitement ; un compte de 1661 mentionne en dépenses une somme de 17 livres pour location d'une maison d'école. En 1689, maître Gille de Renaix, chapelain et maître d'école, reçut la somme de 47 livres 8 sols, pour avoir enseigné les enfants du lieu. En 1703, l'éducation des filles fut confiée à la dame Anne-Catherine Tricart. En 1729, Charles Urbain était maître d'école ; il fut remplacé par Jacques-Joseph Urbain. En 1768, l'école des garçons était dirigée par le sieur Pierre-Joseph Mayeur, qui recevait de la commune, 22 livres 3 sols.
En 1786, Jean-Laurent Urbain recevait un traitement de 39 livres 10 sols. Enfin, en 1791, la commune dépensa pour l'enseignement 150 livres. Aujourd'hui Quiévrain possède une école moyenne, une école primaire de garçons, une autre de fille et deux pensionnats.
C'est grâce a Mr Charles ROGIER, ministre des Sciences et des Arts qui défendit son projet d'instruction publique fournie aux frais de l'Etat et qui fit voter la loi du 1er juin 1850 consacrant la création de dix athénées royaux et de cinquante écoles moyennes que fut fondée en 1852 l'Athénée Royale de Quiévrain. l'école comptait 60 élèves encadrés par un directeur (M. JAUGNEAU), trois régents et un instituteur. Elle comprenait une place appelée a l'époque "place des écoles" devenue plus tard Square Albert 1er. Un kiosque s'y trouvait jusqu'en 1983 date ou il fut detruit
Bibliothèque
Une bibliothèque populaire etait établie dans la grande salle du rez-de-chaussée de la maison communale depuis le 7 janvier 1875 ; elle se composait alors de 3.500 volumes. La commission directrice etait placée sous la présidence du bourgmestre.