Ecole moyenne, Monument aux morts (Edition Lheureux, Articles Cadeaux)

Ecole primaire, Monument aux morts (Phototypie A.Dohmen, Bruxelles)

En ce temps-là, chacun savait que la partie de la route nationale comprise entre la Grand'Rue et la rue de Mons, devait son nom à un des héros du village, chef de la garde civique locale et qui s'était distingué lors des événements de septembre 1830, à Bruxelles. à la tête de quiévrainois : il s'agit de M. François-Elie DEBAST. C'est aussi dans cette rue que la place des écoles devenue Square Albert 1^er se situe avec son kiosque pittoresque (disparu en 1983).

Sur la Place des Ecoles, aujourd'hui Square Albert 1^er, la Société Royale Harmonie de Wasmes se produit en 1909.

Place des Ecoles (Square Albert 1^er), le concert donné par la musique du 1^er Régiment des Guides fut particulièrement apprécié par la population locale le 5 septembre 1909.

Dans le cadre des grands travaux d'urbanisation décidés par le bourgmestre Jules PITOT, une "Avenue de la nouvelle place" est ouverte à partir du haut de la rue des Wagnons. Pour ce faire, une maison a dû être abattue et transformée. La façade du coin en témoigne.

L'avenue des Acacias (avenue Reine Astrid) est née, la nouvelle place aussi. Le Café des Acacias, de Mr F. MARLOT, est le local des combattants franco-belges, vers les années 30.

Mr G. Lefebvre et sa famille donneront à ce café une énergie telle qu'il deviendra Café Haecht, Cinéma Royal et Lavoir Astrid. Ce cinéma fera la joie des Quiévrainois pendant des dizaines d'années.

Le maïorat de M. Jules PITOT s'étend sur la première décennie du XX^éme siècle. Il exerçait déjà un mandat d'échevin avant d'acceder à la charge de premier magistrat. Ses réalisations sont nombreuses et on pourrait lui consacrer une biographie qui serait sans aucun doute bien remplie. A ceux qui le trouvaient parfois trop tolérant, il répondait avec beaucoup de sagesse : Je suis le maïeur de tous les Quiévranois qu'ils soient liberaux, catholiques ou socialistes (la frontière belge, n°37, du 10 septembre 1905).

Plusieurs brasseries alimentaient les nombreux cafés et estaminets de Quiévrain. On peut estimer la production locale de bière à 10.000 hectolitres par an au début du siècle. La brasserie BATAILLE va livrer sa production.

A la brasserie Bataille, les brasseurs se sont arrêtés pour la pose.

Cette carte-souvenir précise que "de Quiévrain, je vous envoie ces jolies fleurs". Elle a été expédiée en 1911 à l'un des anciens bourgmestres de la commune, M. Alfred LIEVIN, alors qu'étant enfant il séjournait à WENDUYNE, en compagnie de sa mère. Elle est signée "Ma Ouïse", petite cousine du futur maïeur.

Un "amical bonjour de Quiévrain" ouvre, comme partout la série traditionnelle des cartes postales des communes de notre pays. Celle éditée par M. Edmond COLAUT (Grand'Rue) reprend quelques images classiques : la chute d'eau du petit canal, l'avenue des Acacias (avenue Reine Astrid), le château de M. Charles Bataille, le château de M. Gouvion, la "station" du chemin de fer du Midi et les ruines du moulin VALOIS (ou BROQUET, nom du dernier propriétaire).

En haut de la rue des Wagnons, la construction du Château de M. Charles BATAILLE commence avec le début du 20^ème siècle. Plusieurs années seront nécessaires pour mener cette oeuvre à bonne fin.

Château de M. Charles BATAILLE - Carte Obliterée 1906

Château de M. Charles BATAILLE - Carte Obliterée 1922 (Imprimerie E. Colaut)

Château de M. Charles BATAILLE - Carte Obliterée 1935

Château de M. Charles BATAILLE - Carte Obliterée 1938 (Editeur Edmond Colaut, Quievrain)

Château de M. Charles BATAILLE (Edition A. Vasseur, Quiévrain - Phototypie Préaux Frères, Ghlin)

Château de M. Charles BATAILLE (Imprimerie Eugène Bourdon, Quiévrain)

Château de M. Charles BATAILLE (Papeterie-Librairie Vve A. Cornu, Quiévrain)

Château de M. Charles BATAILLE (Cellofix-Postkarte D.R.P. Nr. 716 323)

Un des joyaux de la localité aujourd'hui disparu: le château de M. Bataille, détruit au début de la seconde guerre mondiale, tel qu'il apparaissait au début du siècle. La maison qui lui fait face (ancien Gambrinus) avait été transformée en cinéma par l'occupant (1914/18).

Enfin, l'oeuvre est terminée et va pouvoir accueillir la famille de M. Charles BATAILLE ainsi que les invités et musiciens de la Philharmonie de Quiévrain, le bourgmestre Jules PITOT en tête, lors des cérémonies commémorant le centenaire de la création de cette société musicale en 1909.

La finition est en cours. Les plantations ont eu lieu. Le mobilier qui doit garnir le château a été commandé en grande partie en France et tout particulièrement à Valenciennes.

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Le Château de M. GOUVION est une bâtisse aux lignes équilibrées. Situé dans l'actuelle rue du Vert Pré, il comprenait un parc et une pièce d'eau sur le devant du château, vers 1905. Les Editions VILET du Grand Bazar National de Quiévrain en donne ici une parfaite réplique.

Abandonné et vendu, l'ancien Château de M. GOUVION va progressivement être reconverti. Le parc servira d'abord de pâturage puis de plantation de peupliers. Le bâtiment lui-même se verra donner une tout autre vocation : il est acheté par l'Etat et transformé en Ecole Industrielle. Jusqu'alors, cette école organisait ses cours techniques et professionnels du soir et "du dimanche" dans les locaux de l'Ecole Moyenne, à la rue Debast.

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Ce paysage pris sous l'angle de la Honnelle date de 1905 et découvre l'Eglise Saint-Martin, le château de M. Charles Bataille, la cheminée de la brasserie et la maison de la famille BATAILLE. L'espace compris entre la Honnelle et l'Eglise est devenu 'Vert Bocage" aujourd'hui.

Ce paysage qui peut être daté grâce à la taille des peupliers à 1935 permet de distinguer les traces des fondations à l'ancien château de Quiévrain. Sur la gauche et devant, les fossés du Château sont encore visibles alors qu'il a disparu depuis la fin du XVII^ème siècle.

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Le haut de la rue de Valencienne et de la Grand-Rue est le lieu de rencontre des lignes vicinales : l'une vient de Valenciennes, l'autre arrive de Roisin. Une imprimerie-librairie orne le début de la descente vers la frontière.

Vers le milieu de la Grand-Rue, en face de la maison où fut fondée en 1809 la Philharmonie de Quiévrain, le tramway à vapeur remonte péniblement la pente et va passer devant la Place du Parc. Cette scène date de 1902.

Un peu plus bas dans la Grand-Rue, sur la droite en descendant, la tradition horlogère s'est créée avec l'implantation de la maison de M. V. FRANCOIS. Mme FRANCOIS et des demoiselles de magasin sourient à l'objectif de M. BERTHOLET.

La maison voisine de celle de M.V. FRANCOIS est devenue Agence de change et boursière, tandis que la Taverne Charles ou encore Cabaret DELAILIEUX offre de la pilsen à ses clients attablés sur la minuscule terrasse tout en humant quelques cigares Melior. Les tenanciers de cet établissement fort apprécié de la clientèle sont M. et Mme Charles DELAILIEUX-DEVENY.

La Grand-Rue vue de la Place du Marché, au début du 20^ème siècle, regroupe de très nombreux estaminets : le Café de la Place tenu par M. L DARTEVELDE, le Café Français, le Café central, le Salon du Canada qui fait face Au Bon Marché, magasin d'alimentation générale de la Société DELHAIZE Frères et Compagnie.

Quelques années plus tard, cet endroit a changé. Les Bières Labor ont installé la Brasserie du Globe, à côté du Bureau de Change et de la Pharmacie de M. WARNIER. Un Comptoir Général de l'Alimentation (C.G.A.) a remplacé le Café de la Place. Le Café Français a disparu mais le Cercle Saint-Martin est né tandis qu'Edouard CAMBIER a ouvert son magasin de fruits et légumes "Au Potager" à côté du Comptoir Havanais (Tabacs, cigarettes et cigares).

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La commune disposait jusqu'à la fin du siècle dernier (1892 ou 1894) d'un moulin à eau situé sur la Honnelle, dans l'un des plus anciens quartiers du village. Issu du moulin banal qui remontait à la fin du Moyen Age et concurrent des moulins à vent situés au bout du Chemin Rinchon (rue du Château d'Eau), il était de haute taille et avait fort belle allure. Trois vannes servaient à maintenir un niveau d'eau suffisant au bon fonctionnement d'une roue à aubes (vue de la façade avant vers 1900).

La commune disposait jusqu'à la fin du siècle dernier (1892 ou 1894) d'un moulin à eau situé sur la Honnelle, dans l'un des plus anciens quartiers du village. Issu du moulin banal qui remontait à la fin du Moyen Age et concurrent des moulins à vent situés au bout du Chemin Rinchon (rue du Château d'Eau), il était de haute taille et avait fort belle allure. Trois vannes servaient à maintenir un niveau d'eau suffisant au bon fonctionnement d'une roue à aubes (vue de la façade avant vers 1900).

La rumeur publique prétend que la famille BROQUET, successeur de la famille VALOIS, propriétaire du moulin, faisait de mauvaises affaires et que le feu qui a incendié l'édifice vers 1892 (ou 1894) n'aurait pas eu une origine "naturelle". Les ruines furent utilisées par les habitants pour améliorer leurs habitations en mettant en oeuvre pierres et briques (vue de la façade avant vers 1910).

Le moulin VALOIS ou BROQUET devenu moulin-brûlé était d'une haute architecture comme cette vue de la façade arrière du bâtiment le laisse supposer (vers 1900). La chute d'eau se fond dans le gouffre qui va en s'élargissant et qui est devenu depuis lors un lieu de détente pour les pêcheurs.

Vers 1935, l'essentiel du moulin brûlé existait encore : quelques ruines et la chute attiraient les gamins du quartier.

Vers 1942, les derniers murs ont disparu ; il ne reste que les pierres. Un édifice doit attirer notre attention : le clocher tronqué de l'Eglise Saint-Martin qui a brûlé au cours de la seconde guerre mondiale (1943).

Une des dernières vues arrière des vestiges du moulin souligne l'outrage des ans que ne cessent de subir les quelques pierres qui tiennent encore. Une décision du Conseil communal prise dans les années 70 a permis de transformer le gouffre en étang et la rivière en promenade. Une vanne a été reconstituée à l'endroit où elle se situait. Elle est aujourd'hui le seul témoin de ce passé laborieux.

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Du haut du clocher de l'église la vue s'oriente vers la rue de Mons. Elle est significative de la vie locale par plusieurs de ses aspects : le coeur de la commune y est magnifiquement arboré on peut distinguer l'arrière de l'école primaire communale et de l'école moyenne de l'Etat, et en haut, à gauche, les fours à coke avec leurs deux cheminées industrielles : vers le bout de la rue de Mons, une autre cheminée est présente, c'est celle de la Sucrerie OLIVIER.

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En face du Café des Acacias, sur la place du Ballodrome, s'ouvre un Café-billard "Au Monico" patronné par les bières VAN TILT.

Du fond de la place, en regardant vers la rue Jules PITOT, on se rend compte de l'état de la place et de la construction de la Gendarmerie. Une nouvelle partie de Quiévrain sort de terre.

Tout est construit ; la rue de la Gendarmerie est née et le monument est bâti.

Vers 1930, la nouvelle place a permis le tracé du jeu de balle. Elle en prendra bientôt le nom (Place du jeu de balle, Place du ballodrome). Dans le prolongement de l'avenue des Acacias, les Quiévrainois ont édifié un monument à la mémoire de M. Jules PITOT, ancien bourgmestre, initiateur du développement de la localité. Un café s'est ouvert sur le coin de la place et de l'avenue Reine Astrid.

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L'école est finie et les petits Quiévrainois se laissent attirer par l'objectif du photographe. Notre attention est captivée par le nombre d'affiches dont une du journal "La Province" qui recouvrent les murs de l'hôtel de ville. Un auteur anonyme poursuit les lignes d'une construction voisine tandis que la vespasienne communale en façade est mise à contribution. L'Administration des Postes fait monter une borne postale à côté de la pharmacie et l'Administration communale distribue l'eau au moyen de pompes collectives (coin gauche de l'hôtel de ville). L'éclairage public au gaz (coin de la rue de l'abattoir) fait son apparition.

L'Hôtel de ville et la Place du marché

Le bourgmestre Jules PITOT debout sur le seuil de l'hôtel de ville (carte datant de 1904).

L'Hôtel de ville et la Place du marché (1904)

La Chapellerie moderne fait face à l'hôtel de ville. Au fond, l'imprimerie de M. Eugène BOURDON édite, depuis 1900, un journal local La Frontière Belge. L'éclairage au gaz est placé au coin du bâtiment communal.

Dans le centre du Village, l'électricité fait son apparition. La Place du marché qui était, avant 1870, l'emplacement de l'ancienne "Maison commune" s'équipe d'une balance publique tandis que la "pharmacie du marché" appartenant à M. COULON s'adjoint un laboratoire d'analyses. Le bâtiment qui prolonge la maison communale comprend trois étages.

Un véhicule automobile stationne devant l'hôtel de ville. La pharmacie a perdu son laboratoire d'analyses et le pèse-personnes communal a pris la place de la vespasienne tandis que celle qui se trouve à l'entrée de la rue de l'Abattoir est devenue bi-place. C'est déjà la disparition de l'éclairage public au gaz et la mise en place de la distribution à domicile d'eau potable avec la disparition des pompes collectives. Les aiguilles de l'horloge publique, absentes depuis plusieurs années, ont fait leur réapparition.

La place communale ou Place du marché porte bien son nom. Le marché public s'étend jusqu'au pied de la Grand-Rue et attire de nombreux acheteurs locaux et des Hauts-Pays. Il est issu d'un privilège féodal accordé aux habitants du bourg de Quiévrain.

La situation géographique du marché du mardi a quelque peu varié. Il s'étendait vers la rue Tour Sainte-Barbe et la rue du Joncquois.

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L'église de la paroisse Saint-Martin de Quiévrain a été partiellement reconstruite à partir de 1684. Elle avait été ravagée, ainsi que le château de Quiévrain qui se trouvait sur la gauche, en contrebas, par les troupes de Louis XIV commandées par le Maréchal de Turenne. A l'époque, les paroissiens en profitèrent pour organiser une importante cérémonie religieuse au cours de laquelle une centaine d'enfants firent profession de foi.

En 1937, cinq cafés entouraient la Place du Parc. Dont un café-restaurant-coiffeur qui portera bientôt l'enseigne "Au Figaro", le café "A la Fontaine", le "Café dinantais"....

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Le Château DE WITTE s'élève harmonieusement dans la rue de Valenciennes, en face de l'ancienne Douane belge, à l'époque où les douanes n'étaient pas réunies. Cette belle pièce d'architecture a malheureusement disparu. Au cours de la dernière guerre, elle était devenue le repère de certains collaborateurs et fut détruite vers la fin de la guerre.

Le Château DE WITTE s'élève harmonieusement dans la rue de Valenciennes, en face de l'ancienne Douane belge, à l'époque où les douanes n'étaient pas réunies. Cette belle pièce d'architecture a malheureusement disparu. Au cours de la dernière guerre, elle était devenue le repère de certains collaborateurs et fut détruite vers la fin de la guerre.

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Ce panorama pris du haut du château d'eau vers 1925 laisse entrevoir la rue des Wagnons, le début de la Basse Lanière, avec pour horizon le château de Monsieur Charles BATAILLE et l'Eglise Saint-Martin. Remarquons, dans le bas à droite, la Cour du Novelty (rue des Wagnons).

Ce panorama pris du haut du château d'eau vers 1925 laisse entrevoir la rue des Wagnons, le début de la Basse Lanière, avec pour horizon le château de Monsieur Charles BATAILLE et l'Eglise Saint-Martin. Remarquons, dans le bas à droite, la Cour du Novelty (rue des Wagnons).

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